Quelle activité sportive proposer à un patient valvulaire ?

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Souvent sollicitée par les patients et par leur médecin traitant, la communauté cardiologique se trouve régulièrement confrontée à la question suivante : quel type et quel niveau d’activité physique peut-on autoriser chez un patient porteur d’une valvulopathie identifiée ? La réponse est relativement délicate à donner dès lors que la fuite ou le rétrécissement valvulaire deviennent d’importance moyenne. En effet, on note pour commencer que les recommandations officielles publiées respectivement par l’European Society of Cardiology [1] et par l’American College of Cardiology [2] présentent dans certains cas de figure des divergences.

Nous connaissons par ailleurs les limites et carences de la classification de Mitchell [3] utilisées pour les recommandations (tableau I). Néanmoins, cette classification a le mérite d’exister et de guider le thérapeute novice en médecine du sport dans ces décisions.

Remarquons également que les données physiopathologiques ayant trait aux conséquences d’une activité physique régulière sur l’histoire naturelle de chaque valvulopathie sont quasi nulles dans l’état actuel des connaissances. On retiendra aussi que, pour une valvulopathie similaire, deux sujets distincts auront une symptomatologie bien différente, en fonction de leur niveau d’entraînement, de leur intensité d’activité et de leur gouverneur central [4].

N’oublions pas de questionner le sportif sur sa pratique, avec une évaluation la plus précise possible de son niveau d’intensité et de sa charge d’entraînement, ce qui sera tout aussi utile que le recours à la classification de Mitchell.

Enfin, il faut envisager tous les paramètres[...]

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À propos de l’auteur

Unité Cardiologie du sport, Medical Stadium/Clinique du Sport, BORDEAUX-MÉRIGNAC.